By Damien STROKA, Marie JULIEN Strasbourg (AFP) – “Je voulais partir sans être tuée”: d’anciennes compagnes de Jean-Marc Reiser ont témoigné mardi devant les assises du Bas-Rhin de leur “peur” face à la violence déchaînée à leur encontre par l’assassin présumé de Sophie Le Tan, capable de subitement “partir en vrille” et de “péter des câbles”. Silhouette menue, Isabelle s’avance à la barre. D’une voix qui peine à dissimuler son émotion, cette quinquagénaire évoque la liaison chaotique qu’elle a eue lors de l’été 1986 avec l’accusé, dont la relation aux femmes, emprunte d’une grande violence, e…